Exposition L’Heure d’Hiver – Napoli

    Introduction

    Vernissage + drink : Mercredi 12 mars – de 17h à 19h.

    L’exposition est gratuite et ouverte chaque jour pendant le festival L’Heure d’Hiver, de 14h à 21h !

    Introduction

    Vernissage + drink : Mercredi 12 mars – de 17h à 19h.

    L’exposition est gratuite et ouverte chaque jour pendant le festival L’Heure d’Hiver, de 14h à 21h !


    À travers cette exposition photographique, nous souhaitons compléter notre sélection de films en offrant une nouvelle dimension immersive au voyage à travers Naples. Chaque artiste partage sa vision unique de la métropole, explorant des thématiques variées. Les fils rouges incluent l’architecture de la ville, la richesse de ses textures, les interactions des Napolitain.e.s avec leur environnement ou simplement – mais si justement – l’énergie vibrante de la cité et celle qui émane de ses habitant.e.s. Voici les photographes qui nous emmèneront des ruelles de Naples jusqu’aux rivages de la mer Méditerranée.



    Thérèse Verrat, née en 1984 à Nice, s’initie à la photographie et aux arts plastiques à l’école préparatoire de Nice. Elle intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille avant de poursuivre ses études en Histoire de l’Art à Paris. Vincent Toussaint, né en 1988 à Gonesse, est diplômé de l’école des Gobelins, section Photographie. Photographes et plasticiens, ils placent leur pratique dans les champs du documentaire et de la nature morte, la Méditerranée comme champ d’expérimentation. Partout, il s’agit d’interroger le réel, comme de sonder la notion d’image-document. 


    Un arbre couché, des couches superposées inlassablement sur les murs témoins, tout à coup mis à nus, un pilastre rogné, dévoilant la beauté du temps, celui qui passe, mais aussi le nôtre, suspendu comme le linge dansant au-dessus de nos têtes. Épinglés à ces mêmes murs, crucifix et grigris, des croyances obligatoires qui fixent le présent dans ce « Speranza » Napolitain. Et puis la lumière, si forte parfois qu’il faut s’en protéger, nous pousse à l’intérieur, à l’ombre des lieux sombres, souvent de cultes, pour prier ou du moins espérer que le présent dure un peu.



    Au croisement du poétique et du politique, de l’art et du documentaire, Cyrille Weiner observe des expériences d’individus qui résistent et échappent aux espaces et aux modes de vie normalisés.


    Depuis le début des années 2000, ses photos explorent le rapport que nous entretenons à la ville – notamment dans ses marges, ses interstices et ses lieux en transformation – et nos manières d’habiter l’espace. Les sujets du paysage, de l’architecture et de l’humain sont associés dans des enquêtes précises menées sur les lieux. Se demandant obstinément comment les individus peuvent prendre emprise sur leurs lieux de vie, à distance des directives venues « d’en haut », le photographe quitte peu à peu le registre documentaire pour proposer un univers traversé par la fiction, qu’il met en scène par des expositions, des projets éditoriaux et des installations.


    Né en 1976 et diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière, Cyrille Weiner vit à Paris. Son travail a été publié par de nombreux magazines internationaux et exposé à la Bibliothèque Nationale de France (Paysages Français, 2018) à la villa Noailles à Hyères, aux Rencontres d’Arles. Il a reçu le Prix Lucien Hervé et Rodolphe Hervé en 2012 et le Prix Camera Clara en 2016.



    Robbie McIntosh vit à Naples et sa photographie repose sur l’observation du comportement humain et de la manière dont l’homme interagit avec son environnement. Robbie décrit Naples comme un endroit où tout se passe à une vitesse fulgurante. Les mots qu’il utilise sont « rapide » et « aléatoire ». Il évoque des rues pavées glissantes, des passages encombrés, des vendeurs hurlants et une agitation incessante.


    Avec discernement, Robbie capture la majorité de ses sujets en bord de mer, à l’écart de cette frénésie. Vêtus uniquement de maillots de bain, les Napolitains grillent des cigarettes, ouvrent des huîtres et grignotent des friandises cambriennes tout en s’imprégnant d’une multitude de vitamines D. En mai 2024, il a également photographié Scampia, le tristement célèbre quartier où la Camorra vend de la drogue. À la demande de l’artiste, les photographies de sa série Scampia Anno Zero seront mises en vente au profit d’associations palestiniennes.



    Octavian Carare est un photographe basé à Bruxelles, animé par une profonde passion pour la photographie de rue. Pour lui, capturer l’essence d’une ville signifie s’immerger dans ses rues, rencontrer ses habitants et s’imprégner de sa culture. Naples a été l’une de ses découvertes les plus fascinantes—une ville électrisante, empreinte de chaleur, de passion et d’authenticité. Son énergie vibrante, ses personnages bruts et son amour inébranlable pour le football et la vie en ont fait une expérience inoubliable à photographier.