[three_fifth padding= »0 50px 0 0″]
Palestine with Love 2018
1948 : la naissance de l’État d’Israël pour certains, le début de l’effacement progressif de la Palestine pour d’autres.
Mais peu importe le camp que l’on soutient, cette date marque le début d’une nouvelle ère au Moyen-Orient et du plus important combat du peuple palestinien. Un combat pour exister et se faire entendre, un combat pour l’auto-détermination.
« Les artistes sont ceux qui nous guident vers le futur, ils sont ceux qui nous permettent de ressentir ce que nous ne sommes pas encore capables de conceptualiser, et d’imaginer les possibilités d’un monde meilleur », a un jour déclaré Angela Davis. Cette citation est particulièrement pertinente dans le cas de la Palestine. Les réalisateurs de toute la Palestine historique ont toujours été en première ligne du combat visant à montrer la réalité palestinienne et à réhumaniser la population palestinienne, alors que la plupart des Occidentaux n’en percevaient que des images et fragments de réalité via les médias dominants.
Michel Khleifi a réalisé la première fiction palestinienne tournée en Palestine historique,
« Noce en Galilée », en 1987, au début de la première intifada. Elia Suleiman a réalisé l’un de ses films les plus connus, « Intervention divine », en 2002, au début de la deuxième intifada. L’art comme outil de résistance. Alors qu’Israël et la plupart des gouvernements occidentaux tentaient de « faire disparaître » les Palestiniens, ceux-ci ont répondu, plus fort que jamais : « Nous sommes vivants ». À travers la résistance sur le terrain et l’art, un peuple occupé a fait passer un message fort. Même s’ils faisaient face à un État très puissant, soutenu par la dernière superpuissance du monde, ils n’avaient pas l’intention de s’écarter et de garder le silence.
Ces dernières années, des films tels que « Cinq caméras brisées », « Oscar », « Le Sel de la mer », « Le temps qui reste » et « Ghost Hunting » se sont fait connaître du grand public, brisant ainsi le mur du silence et braquant à nouveau les projecteurs sur la Palestine et ses habitants.
Le festival « Palestine with love », qui aura lieu du 3 au 10 juin, célèbrera ce cinéma de résistance, magnifique et puissant, en présentant des films et documentaires qui ont marqué l’histoire du cinéma palestinien et contribué à ce que la Palestine reste un sujet d’actualité.
[/three_fifth] [two_fifth_last padding= »0 0px 0 0″]
CINEMA GALERIES
05.06 The Reports on Sarah and Saleem – Muayad Alayan
08.06 3000 Nights (3000 Layla) – Mai Masri
09.06 Jaffa, The Orange’s clockwork– Eyal Sivan
09.06 Jean Genet, un captif amoureux – Michèle Collery
10.06 Conférence François Dubuisson
10.06 Wedding in Galilee (Urs al-jalil) – Michel Khleifi
05.06 > 10.06 The First Arab Woman Photographer – Karimeh Abbud
05.06 > 10.06 48 Stories Mapping the Palestinian Diaspora
C12
08.06 Party night with concert (JAZAR CREW // TAKT) and spoken word (Rafeef Ziadah)
BOZAR
04.06 Round table
04.06 Ghost Hunting – Read Andoni
06.06 Victims of the map – 3 Palestinian writers: Mourid Barghouti, Selma Dabbagh & Karim Kattan
07.06 The Judge – Erika Cohn
PASS (all screenings included) : 25 €
Available online : bit.ly/PalestineLovePASS
Pickup-point : Cinema Galeries
[/two_fifth_last]
[full_width padding= »0 0px 0 0″]
[/full_width]