« Un film très fort, hyper-réaliste, indispensable. »
Renaud Baronian, Michel Valentin et Pierre Vavasseur pour Le Parisien
Sarajevo, hiver 1992. Alors que la ville est assiégée par les forces serbes, le reporter Paul Marchand, qui couvre le conflit pour des médias français et canadiens, sillonne la ville à tombeau ouvert. Flambeur, tête brûlée, trompe-la-mort, il prend tous les risques, compte chaque jour les cadavres à la morgue de la ville : il veut rendre compte de la réalité du conflit, dénoncer le côté inhumain de ce siège, faire prendre conscience du nettoyage ethnique en cours…
Mené à cent à l’heure, très nerveux, terrible par moments, « Sympathie pour le diable », tiré des écrits et de la vie de Paul Marchand, colle parfaitement à son sujet et à son héros. Niels Schneider, méconnaissable et inspiré, signe une belle performance dans sa composition de ce reporter hors-norme qui s’est suicidé en 2009. Un film très fort, hyper-réaliste, indispensable.